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Blog de morceaux choisis

2 avril 2007

Qui contrôlera demain Internet ?

e coeur du réseau Internet est toujours sous la tutelle du gouvernement américain. Les pays émergents, notamment la Chine, vivier des futurs internautes, vont-ils se satisfaire de cette situation ?

A l'évidence, non ! Des tensions diplomatiques existent entre les Etats-Unis et le reste du monde depuis 1998, date de création de l'Icann, la société californienne qui gère le "DNS", l'annuaire universel qui assure le fonctionnement de l'Internet. L'administration Clinton avait prévu de donner son indépendance à l'Icann, mais l'essor politique et économique de l'Internet a fait reculer le gouvernement américain. Celui-ci résume désormais sa position en ces termes : "Internet est le moteur de notre croissance et nous ne permettrons pas qu'il soit pris en otage pour des raisons politiques."

Au sommet des Nations unies sur la société de l'information en 2005, les Etats-Unis ont refusé catégoriquement toute forme de gouvernance multilatérale du Réseau. Pour eux, revenir sur ces questions relève désormais du casus belli.

Peut-on imaginer la création de systèmes alternatifs à celui contrôlé par les Américains ?

Cette tentation existe déjà. La Chine a essayé à plusieurs reprises, de s'éloigner des standards techniques de l'Internet. Ces tentatives auraient pu aboutir à la fragmentation ou à la balkanisation du réseau, c'est-à-dire la formation d'"îlots" peu connectés entre eux. Mais la Chine peut-elle encore se permettre de créer un Réseau incompatible avec le reste du monde ? Elle a besoin des innovations de l'Ouest pour alimenter une croissance qui est devenue cruciale pour la survie politique du régime. Si l'Iran a décidé récemment de réduire le débit des accès Internet de ses citoyens afin de freiner les échanges avec l'Occident, de telles mesures ne pourraient plus être adoptées en Chine.

Si la "sécession" technique est improbable, comment la Chine peut-elle s'émanciper du contrôle américain ?

En renforçant son contrôle sur le réseau par d'autres mesures techniques. L'Internet repose en effet sur un assemblage de technologies qu'il peut être tentant de modifier pour des motifs politiques ou économiques. Ainsi les autorités chinoises, soucieuses de mieux contrôler les connexions sans fil sur leur territoire, ont demandé à des industriels américains de modifier les technologies Wi-Fi afin qu'en temps réel le ministère de l'intérieur chinois soit informé de l'identité des personnes connectées. Les industriels américains n'ont pas accédé à la demande des autorités chinoises. Si tel avait été le cas, cette technologie développée à des fins "politiques" aurait pu être exportée vers l'ensemble de la planète. L'important n'est donc plus de savoir si l'Internet peut menacer le régime chinois, mais bien de savoir si la Chine aura un rôle déstabilisateur sur l'architecture et les valeurs de l'Internet dans le reste du monde.

Quels pourraient être les autres risques liés aux évolutions de l'Internet ?

Si le premier milliard d'internautes s'est connecté au Réseau par le biais des ordinateurs, le deuxième milliard sera connecté à Internet par le biais de toutes sortes d'objets, qu'il s'agisse des produits alimentaires, des vêtements ou des livres... à mesure que les codes-barres présents sur les objets manufacturés seront remplacés par des puces sans contact (ou puces RFID, comme la puce qui équipe la carte Navigo des Franciliens).

Le consortium mondial de gestion des codes-barres, EPC Global, a choisi un système qui permettra à terme de stocker sur Internet toutes les informations relatives à la vie de ces objets (lieu de fabrication, acheminement, contrôles effectués, etc.). Ce changement vers un "Internet des objets" sera effectué pour des raisons logistiques, d'économie et de traçabilité. Cela générera d'importantes économies pour les distributeurs.

Qui contrôlera ce nouvel "Internet des objets" ?

Nous en revenons à la même situation qu'avec l'Internet actuel, centralisé aux Etats-Unis. Une technologie nommée Object Naming Service (ONS) sera pour l'"Internet des objets" ce que le DNS est à l'Internet actuel. C'est là encore VeriSign, société sous contrat avec le département américain de la défense, qui est le gestionnaire ultime de cette grande carte d'aiguillage des objets connectés à l'Internet... Cette nouvelle architecture centralisée rendra encore plus sensible le contrôle que les Etats-Unis exercent sur l'Internet. En effet, s'il devient possible de connaître les mouvements de tous les objets et personnes sur l'ensemble de la planète, le gouvernement qui contrôlera ce système détiendra un pouvoir qu'aucun gouvernement n'a jusqu'ici rêvé de posséder. Le premier droit des citoyens devra être celui de désactiver s'ils le souhaitent ces dispositifs ; il conviendra d'établir un droit au "silence des puces".

Un nouveau mode de gouvernance de l'Internet doit-il être inventé ?

Il faut instaurer une transparence du mode de gouvernance qui n'a jamais existé pour l'Internet "traditionnel". Il revient à l'ensemble des citoyens - en particulier dans les pays démocratiques - d'éviter que cette évolution ne corresponde à la mise en place de Big Brother. Pour cela, il faut créer le débat sur l'avenir de nos sociétés face à ces mutations. Les responsables politiques n'en ont pas encore mesuré les enjeux...

LE MONDE | 31.03.07 | 13h55  •  Mis à jour le 31.03.07 | 13h55

LE MONDE | 31.03.07 | 13h55  •  Mis à jour le 31.03.07 | 13h55

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29 mars 2007

Bien mal acquis profite trop souvent

Article extrait du Monde.fr

Ce sont de prestigieux hôtels particuliers ou de superbes appartements situés dans les beaux quartiers parisiens. Ces riches demeures ont la particularité d'être la propriété de chefs d'Etats parmi les plus pauvres de la planète.

Parce qu'elles considèrent que ces biens ont été acquis avec des fortunes détournées des budgets publics africains, des associations françaises ont déposé, mardi 27 mars, une plainte pour "recel de détournement de biens publics" auprès du parquet du tribunal de grande instance de Paris. Tout en dénonçant les turpitudes des présidents africains, les plaignants entendent amener les candidats à l'élection présidentielle française à s'engager à rompre avec la "complicité" de Paris.

"La France peut-elle rester une terre d'asile pour l'argent volé aux Africains ? Cette immunité garantie depuis quarante ans ne peut plus durer", estiment les initiateurs de la plainte, l'avocat William Bourdon, président de l'association Sherpa, groupement de juristes spécialisé dans les affaires économico-financières, et Odile Tobner, présidente de Survie, contemptrice des réseaux de la "Françafrique".

Le document vise en particulier les présidents gabonais Omar Bongo et congolais Denis Sassou Nguesso, ainsi que leurs familles, propriétaires, selon la plainte, de nombreux biens immobiliers de luxe.

S'appuyant sur des travaux d'organisations internationales et sur des enquêtes journalistiques, Survie et Sherpa entendent établir les "très sérieuses présomptions de détournements de biens publics pour des montants absolument considérables". Ils mettent en avant une jurisprudence de la Cour de cassation qui présume l'existence d'une infraction "lorsqu'une personne ne peut pas justifier des ressources correspondant à son train de vie". Or, affirment les plaignants, les chefs d'Etat africains en cause "possèdent un patrimoine considérable qu'aucun de leurs revenus connus n'est susceptible de justifier".

Juridiquement, l'affaire est loin d'être gagnée. Le dépôt d'une plainte simple n'oblige nullement le parquet à ouvrir une information. Des obstacles tenant à l'immunité des chefs d'Etat et à la prescription risquent de se dresser. Mais les associations veulent s'inscrire dans un "mouvement du droit international" marqué par l'adoption de la Convention de l'ONU contre la corruption, qui inclut le principe de la restitution des avoirs détournés.

La démarche de ces associations visant des chefs d'Etat en exercice est une première. Jusqu'à présent, les seules procédures couronnées de succès (en Suisse) ont été introduites par des régimes (aux Philippines et au Nigeria) ayant succédé à des chefs d'Etat évincés et mettant en cause ces derniers. "Pourquoi faudrait-il attendre qu'ils soient déchus ? C'est précisément pour garantir leur impunité qu'ils se cramponnent au pouvoir", soulignent les plaignants.

Le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD) appuie ces arguments en publiant une étude sur les "biens mal acquis" qui chiffre en milliards de dollars les sommes détournées par des dirigeants africains.

Si vous voulez approfondir le sujet:

http://www.ccfd.asso.fr/ewb_pages/i/info_999.php?PHPSESSID=517c674c0150a166436c7e2f70650a79

28 mars 2007

Où sont les Noirs ?

En 1994, le Martiniquais Aimé Césaire, grand Nègre s’il en est, entrait, pour son « Discours sur le colonialisme », au programme de terminale. Avancée majeure pour les écrivains noirs francophones ; mais aussi pour tous les petits Blancs (et Noirs, et Arabes, et Juifs, et Asiatiques…) qui allaient découvrir un pan de la culture et de l’histoire de France. Pan si occulté qu’en 2005, l’Assemblée nationale décrétait, unanimement, le « rôle positif » de la colonisation… En 1995, le ministre de l’Education, c’est François Bayrou. Monsieur Muscles, le Béarnais qui découvre les bienfaits de la sauce à la testostérone sur les plateaux, le Phallus de cette élection, comme dirait Sartre. Il reçoit d’un député progressiste bien connu, Alain Griotteray, une missive lui enjoignant de retirer Césaire du programme scolaire. « Livre politique », dit Griotteray, comme si c’était une faute - et Voltaire, Chateaubriand, Camus, pas « politiques » ? Le vrai problème, bien sûr, c’est que Césaire « ose comparer le nazisme et le colonialisme ». Que croyez-vous qu’il advint ? Le brave Bayrou se coucha. Césaire fut retiré. Il n’y eut même pas de polémique. Qu’en serait-il aujourd’hui ?

M. Bayrou, interdiriez-vous Césaire en 2007 ?

M. Bayrou, interdiriez-vous Césaire en 2007 ? On s’étonne du silence de l’intellectuel Claude Ribbe, qui crache du feu sitôt qu’on touche un cheveu crépu d’habitude. Aurait-il plaidé auprès de Césaire le pardon ? Ou auprès de Bayrou la réparation ? Ribbe se présente aux législatives sous les couleurs de…l’UDF. Clientélisme ? On sait par ailleurs Patrick Lozès, leader du Conseil représentatif des associations (et pas des ânes) noires, le Cran, encarté, lui aussi, à l’UDF. Fort bien. Avec une aile caribéenne et une aile africaine, Bayrou devrait pouvoir survoler les questions noires, domiennes et françafricaines. Au lieu de ça, on dirait qu’il plane le Bayrou ! Dans son programme : rien. Ou presque. Le catéchisme habituel. Au moment où même l’ex UDF Villiers prône le co-développement (durable ?), c’est étonnant. On relit un peu le parcours de campagne du 3° homme… On se frotte les yeux : Bayrou est allé en banlieue. Mais pas dans la vraie zone de non droit : l’Afrique. L’Afrique noire francophone aurait bien aimé le rencontrer. Ne serait-ce que pour savoir si, comme Sarkozy, il compte continuer de dealer avec les Sassou, Déby-de-Boisson et autres Mollah Omar ? Ce qu’il pense de la Françafrique et de ses réseaux financeurs de campagnes électorales ? Quid de Chirac l’Africain ? Que lui inspirent les récents accords de Côte d’Ivoire ? Sa position sur le Rwanda ? Mille questions. Mais Bayrou n’est pas venu. Faute politique ? Mépris ? Inconséquence ? Méconnaissance ? Ou tout simplement peut-être, comme tous les autres : rien à dire…

Grégory Protche
GRIS-GRIS

28 mars 2007

Camini à fondjomekwet

a67fre2

27 mars 2007

The ladies room

In a Chicago hospital, a gentleman had made several attempts to get into
the men's restroom, but it had always been occupied.

A nurse noticed his predicament.   Sir, she said " You may use the ladies
room if you promise not to touch any of the buttons on the wall."

He did what he needed to, and as he sat there he noticed the buttons he had
promised not to touch.

Each button was identified by letters: WW, WA, PP, and a red one labeled
ATR.    Who would know if he touched them?   He couldn't resist.  He pushed
WW.   Warm water was sprayed gently upon his bottom.

What a nice feeling, he thought. Men's restrooms don't have nice things
like this.
Anticipating greater pleasure, he pushed the WA button.  Warm air replaced
the warm water, gently drying his underside.

When this stopped, he pushed the PP button. A large powder puff caressed
his bottom adding a fragile scent of spring flower to this unbelievable
pleasure . The ladies restroom was more than a restroom, it is tender
loving pleasure.

When the powder puff completed its pleasure, he couldn't wait to push the
ATR button which he knew would be supreme ecstasy.

Next thing he knew he opened his eyes, he was in a hospital bed, and a
nurse was staring down at him.

"What happened?" he exclaimed. "The last thing I remember was pushing the
ATR button."

"The button ATR is an Automatic Tampon Remover. Your penis is under your
pillow."

MEN NEVER LISTEN...

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26 mars 2007

Concept du pouvoir d'achat

Article extrait de Wikipedia.fr sur un concept à la mode actuellement:

Définition:

Le pouvoir d'achat est la capacité d'achat en termes de biens et services d'un revenu donné après avoir déduit les dettes dues. Au niveau des agrégats économiques, son évolution sur une période donnée (une année par exemple) se calcule selon le ratio :

variation de l'indice des revenus / variation de l'indice des prix.

Notion nouvelle et Problématique

Le pouvoir d'achat est une notion relativement nouvelle dans le paysage médiatique français. En effet cette notion est d'abord apparue dans les campagnes publicitaires des enseignes de super marchés (principalement Leclerc), puis est apparue de façon très rapide dans les discours politiques et publique à peu près au tout début da la campagne présidentielle, en 2006. Sa diffusion fut tellement rapide qu'elle est devenue une notion dont il est difficile de se soustraire. On pourrait d'ailleurs rapprocher l'imposition de cette notion a celle de "sécurité" lors de la précédente campagne. La nouveauté de cette notion n'a pas conduit a de grandes analyses a ce jour mais il est cependant très intrigant de voir de quel façon elle s'est diffusée. Il semblerait d'ailleurs qu'elle a largement remplacé d'autre notions comme les salaires ou les revenus voir la pauvreté dans le discours publique. Il suffit pour s'en convaincre de ragarder deux mouvement sociaux récents : les manifestations des personnes agés en 2006 et celles de l'éducation nationale début 2007 ont placée le "pouvoir d'achat" en première revendication ce qui est une première. Selon de nombreux linguistes disent qu'un changement de vocabulaires conduit a des changement dans la vision des choses. Or quels peuvent être les changements qu'apportent l'apparition de ce concept. Comme dit plus haut, le pouvoir d'achat semble être devenu une notion fourre tout pour parler de l'incapacité à se fournir des biens. Le fait de la substituer à la revendication pour les salaires n'implique plus leur hausse pour résoudre ce problème. Lorsque l'on revendique plus de pouvoir d'achat, la solution n'est pas forcement une hausse des salaire mais peut très bien être une baisse des prix. Idem pour n'importe quel revenu. On pourrait très bien croire que celà revient au même d'augmenter les salaires ou de baisser les prix. D'une certaine manière ça l'est du point de vue de la consommation, mais c'est oublier que le salaire est aussi une reconnaissance. En outre en remplacer la paupérisation par la baisse du pouvoir d'achat est beaucoup plus efficace du point de vu communicationnel, et peut relever de l'euphémisme volontaire dans certains cas.

Classement 2006 du pouvoir d'achat intérieur des principales villes du monde

1) Zurich (Suisse)
2) Genève (Suisse)
3) Dublin (Irlande)
4) Los Angeles (USA)
5) Luxembourg (Luxembourg)
6) Chicago (USA)
7) New York (USA)
8) Berlin (Allemagne)
9) Sydney (Australie)
10) Auckland (Nouvelle Zélande)
11) Francfort (Allemagne)
12) Münich (Allemagne)
13) Nicosie (Chypre)
14) Helsinki (Finlande)
15) Oslo (Norvège)
16) Toronto (Canada)
17) Bruxelles (Belgique)
18) Montréal (Canada)
19) Copenhague (Danemark)
20) Londres (Royaume-Uni)
[...]
31) Paris (France)

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